mercredi 28 février 2007

Bizutage

Je ne comprends pas l’acharnement de certains fonctionnaires et hommes politiques à l’encontre des traditions de certaines écoles. Comme beaucoup de citoyens, je regarde avec intérêts les émissions sur le sujet dit de « bizutage » même si le sujet est montré de manière partisane.

Que penser d’un futur officier qui ne supporte pas les traditions imposées par les deuxièmes années aux premières années ? Cet élève qui ne les supporte pas sera-t-il capable en cas de conflit d’assurer son rôle d’officier dans des conditions de brimades et de stress psychologique ? Ces traditions ne sont-elles pas à elle seule, un moyen d’apprendre aux élèves à vivre des situations particulières et parfois difficiles ? Des situations telles, que l’éducation nationale ou militaire ne leurs permettra jamais de rencontrer d’une façon académique ?

Que penser de ce futur ingénieur qui ne supporte pas les traditions imposées par les deuxièmes années ? Cet élève, qui ne les supporte pas, sera-t-il capable dans les situations de stress du monde de l’entreprise d’emmener ces hommes à la victoire de jour en jour ? Cet homme sera-t-il capable de comprendre et maîtriser ses hommes pour la guerre économique ? Sera-t-il capable de maîtriser son stress et supporter les brimades de ses salariés pour éviter les conflits sociaux ? Sera-t-il se maîtriser dans les conflits sociaux ? Ces traditions sont à elles seules, le moyen d’apprendre aux élèves à vivre des situations particulières et parfois difficiles. Des situations que l’éducation nationale ne leurs permettra jamais de rencontrer que ce soit en amphithéâtre ou en travaux dirigés.

Au lieu de considérer les traditions de certaines écoles - appeler bizutage par dérision – comme néfaste aux élèves, je crois qu’il y aurait une vrai valeur à considérer ces périodes comme des formations à la vie humaine en groupe. Ce n’est pas parce qu’un certain leader du partie socialiste à refuser de s’intégrer à la vie de groupe dans une école, qu’il faut priver plusieurs générations de cette formation inter-élèves.
Cette formation est d’autant plus puissante que même si elle est dirigée par des 2ièmes années, des anciens élèves reviennent à l’école pour étayer leurs messages.
Cette formation est d’autant plus puissante qu’elle ne se fait pas de façon académique et qu’elle ne comporte pas de d’examen.
Chacun en retire sur le moment ce qu’il peut. Chacun à suffisamment de souvenirs vécus et d’exemples vécus pour en tirer des éléments positifs tous les jours de toute sa vie durant.


Nota : il est évident que je ne considère pas comme étant une tradition le fait de mélanger des peintures bleues et jaune pour qu’elles deviennent verte, ni de verser des sceaux de farine avec des pétards dans les amphithéâtres.

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